9 novembre 2016 à 13:03
EUROLEAGUE ESBVA LM / SALAMANQUE à 20h
3 ème journée de L'Euroleague ce soir à 20h00 au palacium.
En recevant Perfumerias Avenida Salamanque, l’ESBVA-LM reçoit juste l’actuel leader de la poule, qui a, lors des deux premières journées, battu Ekaterinburg (tenant du titre) avant de passer trente points aux turques d’Hatay. Autant dire qu’il s’agit d’un très gros test pour des Guerrières que l’on a perçues en bonne voie lors des dernières sorties.
Le groupe de Carlos Moreno a connu, à l’intersaison, un profond renouvellement. Les villeneuvoises, qui avaient, l’an dernier, croisé en poule d’Euroleague, les joueuses de Castilla y Leon pour une défaite en Espagne et une victoire au Palacium (et qui les avaient, de ce fait, éliminées de la suite) ne reconnaîtront que deux joueuses, mais pas des moindres : l’historique meneuse internationale Sylvia Dominguez, et l’adroite ailière roumaine Gabriela Marginean.
Mais, de l’avis de tous les observateurs (et les premiers résultats semblent le confirmer) , le groupe s’est bien renforcé avec, notamment, l’américaine Erica Wheeler (22 points lors de la dernière rencontre), l’intérieure qui « monte » dans le basket espagnol Laura Gil, en provenance de Murcie, l’americano-Nigériane Elonu Adaora, élue meilleure joueuse de la saison régulière 2015/2016, la serbe Jelena Milovanovic (Tiens, qui a débuté à Novi Sad, comme Ljuba), Championne d’Europe 2015, ou l’expérimentée (30 ans et bien des clubs) américano-macédonienne Chrissy Givens.
Côté Guerrières, on a donc retrouvé, contre Angers, le chemin de la victoire, et on peut espérer que toutes les joueuses ont intégré le message de Fred et son exigence d’un total engagement au service de l’équipe. Le coach a prévenu : chaque joueuse aura, à tout moment, à conquérir sa place. Le « cinq » d’entrée, c’est une chose, mais le cinq qui restera le plus sur le terrain sera composé des filles qui s’en montreront digne… sur le terrain, ce jour là, sans distinction de « statut » ou de services rendus dans le passé.
A cette condition, chacun est convaincu que cette équipe peut réussir tous les exploits. Elle ne s’est montrée, la plus souvent, ni inférieure à Ekaterinburg, ni inférieure à Bourges, ni inférieure à Orenburg, même là-bas. Elle n’a donc aucune raison de faire des complexes contre Salamanque.
Et puis ce sera au Palacium, où les z’hurlants, qui n’ont jamais lâché l’équipe seront, on le sait, à leur top pour ce « top match » et pour entraîner le public.
Alors, toutes et tous au Palacium ce mercredi à 20 heures pour mettre « le feu ».
texte et photo: marc Delgrange
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